Si vous croyez encore que les roller girls s’escriment gentiment au
Derby en tenue sexy, c’est que vous n’avez jamais assisté à un
entraînement. Short qui remonte, sueur qui dégouline et odeurs diverses :
la gueuse pourrait avoir l’air torride si elle n’avait pas envie de
faire du vrai sport… Véritable défi à la gravité, le roller derby joue
des épaules, se fraye un chemin contre vents et marées et s’accoutume de chutes toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Le coccyx n’est jamais loin de l’apoplexie.
Nées en octobre 2012 à deux enjambées du Sacré-Cœur, les Gueuses de
Pigalle ne font ni dans la dentelle ni dans la résille, mais se
nourrissent de sang, de pompes et d’abdos. On dit qu’on ne les a jamais
vues se plaindre. Ce sont des filles de joie après tout.
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